Pourquoi la réalisation d’un bilan de compétences est une étape sur le chemin de la spiritualité et de la réalisation de sa mission de vie ?

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J’accompagne de nombreuses personnes à réaliser leur bilan de compétences. Dans ce cadre, nous évoquons leurs réussites, leurs forces, leur compétences, leurs qualités. Nous parlons également de leur Etoile du Nord1 (c’est-à-dire leur mission de vie), de leurs aspirations et des moteurs de l’action et surtout de comment concrétiser cette Etoile du Nord.

J’ai suivi une conférence de Marc Halévy, disponible sur Youtube2, où il évoque l’importance de développer sa spiritualité dans les changements de société actuels. J’ai continué à fouiller et j’ai lu un livre3, où il explique la spiritualité : « on appelle la « Spiritualité » toute recherche intérieure, personnelle ou collective, visant à répondre à la question du sens (le pour quoi ?) et de la valeur (le comment ?). »

J’ose vous proposer ci-dessous un parallèle entre son explication sur la spiritualité et sur les grandes étapes du bilan de compétences, à savoir l’investigation et la phase de conclusion :

Réaliser un bilan de compétences permet donc de :
– Rechercher ses forces, ses qualités, ses compétences, … et de répondre à la question : Qui suis-je ?
– Se projeter dans le futur en recherchant la phrase qui fait sens pour soi (son étoile du nord), ses aspirations et les moteurs pour passer à l’action, grâce à la question : Que veux-je ?
– Faire le pont entre le passé et le futur grâce au présent en définissant ses ressources, les compétences à acquérir, avec qui travailler, et créer son plan d »action en répondant à la question : Que faut-il que je fasse ?

J’espère que cet article vous a permis de mieux comprendre le lien entre la spiritualité et la manière de se réaliser en réalisant un bilan de compétences.

  1. Bill GEORGE, Discover your true north, Edition John Wiley & Sons Inc., 2007 ↩︎
  2. Marc HALEVY, « Qu’est-ce qui nous arrive ? » https://www.youtube.com/watch?v=6Lpsle56u8Y ↩︎
  3. sous la direction de Marc HALEVY, « Qu’est-ce qui arrive à … la Spiritualité ? », Edition Laurence MASSARO, 2020 ↩︎

Féminin sacré et Masculin divin : comment équilibrer deux énergies au service de l’épanouissement et de la réussite de chacun ?

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Équilibre du Féminin sacré et du Masculin divin – source flickr


« Sois d’abord le changement que tu souhaites voir dans le monde » – Gandhi

L’intention de cet article est d’apporter un éclairage concernant les énergies du Féminin Sacré et du Masculin Divin au service de l’épanouissement de chacun d’entre nous et d’une connexion plus forte à soi, aux autres et au monde. Cet article vise à apporter une nouvelle perception dans l’équilibre féminin et masculin. 

Il est important de comprendre qu’avant de vouloir mettre un « genre » (féminin ou masculin) dans l’Être ; il y a tout simplement un Être humain. 

Le Féminin Sacré et le Masculin Sacré, que nous avons tous en nous, et que nous pouvons réunir, vont faire naître un « Laisser Être en l’Être Humain et Laisser Faire ». 

Cet Être Humain, qu’il soit féminin ou masculin, il a en lui de toutes les manières les deux. L’être humain est la conséquence d’une union du féminin et du masculin. Pourquoi donc les diviser ? Ils sont justement indivisibles pour exister. Pourquoi les séparer ? Les catégoriser ?

L’homme et la femme peuvent se sentir égaux et complémentaires dans leur différence. Ce sont avant tout des êtres humains indivisibles. Peu importe son orientation intellectuelle et sexuelle, il y a en chacun d’entre nous cette « indivisibilité ».

Chaque femme et chaque homme détient une part de féminité et de masculinité, en soi. La clé de la réussite passe par l’équilibre de ces deux polarités.

En se reconnectant à ces 2 énergies, chacun de nous est en capacité de conceptualiser et de concrétiser ses projets. Nous développons pleinement notre Être. Comme nous sommes de fabuleux créateurs, nous pouvons incarner nos idées concrètement. En ayant des pensées positives et créatives (être) et en les mettant en action et en créant (faire), nous sommes en capacité de créer une vie de rêves.

« Fais de ta vie un rêve et de tes rêves une réalité » – Antoine de Saint Exupéry

Le Féminin Sacré et le Masculin Divin : c’est quoi ? 

Le Féminin Sacré et le Masculin Divin sont des énergies profondes inscrites au fond de chaque Être. Quel que soit le genre, nous avons ces 2 énergies. En fonction des événements, des périodes, … ces énergies sont plus ou moins équilibrées. Ce sont nos états d’esprit, notre manière d’être, notre façon d’appréhender la vie, notre essence ou encore notre force créatrice. Lorsque ces 2 énergies sont équilibrées et harmonisées, nous réussissons nos projets, nous atteignons nos résultats, … 

En revanche, lorsque ces 2 énergies sont en dysharmonie, nous pouvons être, soit dans la difficulté du passage à l’action, soit dans la relation de force, l’abus de pouvoir, par exemple.

Histoire 

La notion de Féminin Sacré et de Masculin Divin trouve ses origines lorsque Dieu a été considéré comme masculin. Cette approche a amorcé une scission entre le masculin et le féminin, dont les rapports sont passés d’égalité à subordination. Depuis des siècles, le féminin, la féminité ou encore l’énergie féminine est rabaissée, humiliée, bafouée, maltraitée, … De son côté, le masculin est motivé par sa quête de pouvoir et de contrôle. 

Dans les traditions anciennes, il est évoqué Shakti et Shiva, dans la tradition hindouiste ou Yin et Yang, dans la médecine traditionnelle chinoise. 

Le Yin (féminin) est défini par : l’énergie lunaire, l’accueil, la lucidité, l’écoute, l’harmonie, la créativité, l’imagination, le lâcher prise, l’intuition, le don de soi et l’Amour inconditionnel, c’est une force introspective, intuitive, guérisseuse et sensuelle. Elle correspond au verbe Être.

Le Yang (Masculin) est défini par : l’énergie solaire, l’action, la prise de décision, la concentration, l’intellect, l’autorité, la responsabilité, c’est une force extrospective. Elle correspond au verbe Faire. 

Représentations et caractéristiques 

Le Masculin Divin, lorsqu’il est incarné, démontre une puissance en capacité de concevoir. Il est caractérisé par la protection, la sensibilité, l’amour, le respect de toute forme de vie, la justice. Il est lié au passage à l’action. Il est question d’utiliser sa force et son autorité au service du bien et dans l’écoute de ses émotions. En vivant pleinement son Masculin Divin, il est possible de changer le monde. Il n’est plus dans la rapport de force permanent avec les autres, lorsqu’il fait rayonner son être. Il permet aux autres d’en faire autant. 

Le faux masculin correspond, quant à lui, à la comparaison, une vision réductrice des femmes, une vision matérialiste, le sexe est considéré comme une activité compulsive et récréative, il n’existe aucun partage des émotions et des sentiments, la force est utilisée pour parvenir à ses fins. Le faux masculin empêche de s’épanouir et de réussir. La peur du regard des autres est une véritable entrave pour réellement devenir soi-même.  

L’incarnation du Féminin Sacré permet la liberté et la pleine possession de son indépendance, la compréhension et l’incarnation de ses valeurs, le refus de la compétition, la pleine assurance de ses qualités, la libération de la paix intérieure, l’harmonie, la confiance, l’Amour et la liberté, le décuplement de son énergie (source de guérison).

Dans le faux féminin, la personne devient victime, surtout lorsqu’elle agit en fonction de « ce qui plaît ». La dévalorisation est une des caractéristiques du faux féminin de même que la recherche d’attention, le dénigrement de ses forces intérieures (attention, amour, valeurs, …) et ne respecte pas son développement personnel. 

Comment se reconnecter à son Féminin Sacré et à son Masculin Divin ?

Voici quelques pistes pour se reconnecter à son Féminin Sacré : 

– Se reconnecter à ses émotions et les accueillir avec bienveillance

– Être à l’écoute du corps et des sentiments

– Apprendre à accepter ses imperfections

– S’ancrer dans l’instant présent

– Se recentrer sur soi-même

– Faire confiance à la vie

– Apprendre à respecter ses limites

– Se respecter soi (respect de ses besoins et de ses possibilités)

– Faire confiance à son intuition 

– Recevoir l’autre sans condition

– Apprendre le vrai plaisir à être ensemble sans attentes ni conditions

La reconnexion au Féminin Sacré permet d’être en relation avec soi et avec les autres. Cette énergie permet la reconnexion à son intuition et donc d’avancer avec confiance et estime dans ses projets. L’ancrage dans l’instant présent permet d’être pleinement dans la création.

Voici quelques pistes pour se reconnecter à son Masculin Divin : 

– Se détacher du regard des autres

– Cesser de se comparer aux autres hommes

– Porter un nouveau regard sur les femmes

– Aborder différemment le sexe

– Respecter toute forme de vie et agir avec douceur

Se reconnecter à son Masculin Divin permet de concrétiser ses projets. C’est l’énergie qui permet de passer à l’action. Pour réaliser ses projets, il est nécessaire de vivre dans le réel. Le Masculin Divin permet de mieux vivre l’instant présent. Cette énergie permet de développer le côté téméraire, le fait d’oser et de sortir de sa zone de confort. Le masculin sacré est indispensable pour décrocher ses rêves les plus fous.  

Les caractéristiques de ces deux « entités » sont toutes aussi importantes pour exister et connecter ce qui peut nous dépasser. Si nous dissocions les deux, il est peut être peu probable que nous puissions nous connecter à ce qui pourrait nous dépasser. 

Qu’est-ce qui peut nous dépasser ? une certaine spiritualité ? peut-être … pour les être humains qui croient en cela : oui aussi … mais pas que cela. Se connecter à ce qui pourrait nous dépasser, c’est simplement se dépasser ou dépasser ce qui pourrait nous bloquer : certaines croyances limitantes, ce qui pourrait nous paraître impossible, …

Comment faire pour équilibrer ces 2 énergies ? 

Il existe différentes possibilités pour équilibrer ces 2 énergies :

– Le travail de développement sur soi

– Le Yoga qui permet d’agir sur le corps et faire circuler les énergies

– La méditation, qui a l’avantage de mieux appréhender le mental

L’apport du coaching et de l’hypnose.

Le coaching permet à chaque personne de prendre du temps pour se questionner sur ses modes de fonctionnement, ses pensées et croyances limitantes, ses limites et également de redécouvrir les ressources personnelles et internes qui ont permis à chacun de réussir à concrétiser ses projets. Le coaching est un temps pour soi pour développer son être, se reconnecter à soi et faire émerger et concrétiser les principaux projets pour devenir et incarner nos rêves.

En Hypnothérapie, que ce soit l’hypnose classique et/ou l’hypnose ericksonienne, on va s’attarder sur le fait qu’il est possible de se détacher de ces limites de perception décrites précédemment et donc de ses propres limites. 

Peut-être simplement les éloigner ou les faire reculer dans un premier temps et pourquoi pas les faire disparaître afin de raisonner sur notre être idéal.

Le faire évoluer dans le temps, le futur et d’influencer le présent pour continuer d’améliorer notre être idéal. Un peu comme cette petite voix que l’on entend parfois que l’on peut écouter … ou pas. 

Qui sait si d’ailleurs cette petite voix ne vient pas du futur … une petite voix qui sait déjà tout permettant de créer une nouvelle réalité de vie, de nouveaux chemins synaptiques de notre plasticité cérébrale, …

« Crois en tes rêves et ils se réaliseront peut-être, crois-en toi et ils se réaliseront sûrement » – Martin Luther King

Frédéric Ferrand est hypnothérapeute et maître praticien en Thérapies brèves. L’humain est au centre de son accompagnement. Il est très intéressé par l’Être. Il a créé son cabinet en 2014. 
Damien Baptiste est coach. L’humanisme est une valeur importante de son accompagnement pour permettre à chacun de concevoir et concrétiser ses projets.

Quelques sources :
https://omysoul.fr/masculin-et-feminin-sacre-comprendre-nos-polarites

https://www.devenir-zen.fr/enquete-de-soi/féminin-sacré-l-avenir-de-l-homme/

Le Banquet – Platon

https://coachator.com/blog/feminin-sacre/

https://halldulivre.com/bonus/extrait/9782953435924

Time Traveler’s Guide: Comment évoluer avec panache à travers les âges pour booster son Être !

Un guide pour le voyage à travers les âges ?!? Non ce n’est pas possible. Pourtant, si ! Depuis quelques années, je me suis posé de nombreuses questions sur mon évolution. J’étais dans un sentiment de mal-être avec la nette impression que le costume que je portais était bien trop étroit par rapport à ce que je suis, par rapport à mon Être.

Différents livres, articles, sites internet, auteurs, philosophes, aventuriers de la Vie évoquent cette quête de l’Être. Au début, je croyais que je devais chercher mon Être chez l’autre, à l’extérieur et plus j’avançais moins je me sentais bien. Mon refuge : la nourriture, le sucré surtout, j’étais boulimique au point de ne plus écouter mon corps.

Et puis de lecture en lecture, de rencontre en rencontre, j’ai découvert que ce mal-être était issu de mes comportements, eux-même issus de mes pensées, de mes croyances, … Et puis finalement pour découvrir que j’étais conditionné et conforme à la société. Ces conditionnements, conscients et parfois inconscients, m’ont empêché (et m’empêchent encore, même si je chemine) d’Être pleinement moi-même, menant à un manque d’alignement et parfois au burn-out, à la dépression et même dans certains cas à la maladie.

J’avais passé mon temps (j’ai 43 ans, j’ai commencé ma quête vers 37 ans) à répondre au conditionnement de la société, de l’éducation familiale, scolaire, … Pour revenir pleinement à mon Être, j’avais le choix de reprendre possession de ma souveraineté et de ma Vie. J’avais le choix de revenir à l’Essence de ce que je suis et à mon essentiel. Mais comment faire ? La réponse est d’appliquer et d’expérimenter ce que je lisais dans les livres, de faire éclore les apprentissages des rencontres et de faire évoluer mon niveau de conscience.

Alors, j’ai envie de vous offrir à travers cette série de 3 articles que j’ai intitulé « Time traveler’s guide : comment évoluer avec panache à travers les âges pour booster son Être », en premier lieu, une compréhension des mécanismes de l’évolution humaine. Dans un second article, je vous parlerais des outils vous permettant de découvrir votre cheminement sur l’évolution humaine. Dans un dernier article, différents exercices vous seront présentés pour mieux voyager à travers les âges pour revenir à l’essentiel de son être.

Pour cela je me suis inspiré du livre intitulé « Evolutionary coaching » de Richard Barrett. Je vous propose un résumé des grandes parties de ce livre que je trouve fascinant pour mieux comprendre notre voyage ici sur terre, comme l’illustrait si bien Steve Jobs : « Le voyage est la récompense ». Bon voyage

L’évolution humaine, concepts et compréhensions

Dans ce voyage à travers l’évolution de l’Être humain, différents concepts sont à prendre en compte, à savoir :
– La compréhension de l’évolution,
– La compréhension du développement psychologique,
– La revue de l’évolution de la Conscience,
– L’évolution de l’esprit et du cerveau humain,
– Les évolutions culturelles,
– La compréhension de l’évolution de la prise de décision.

Richard Barrett base ses études (plus de 45 ans) sur la théorie de l’évolution humaine. Il décrit les sept âges du développement psychologique. Il fournit également une approche permettant de comprendre l’influence de l’évolution des visions culturelles du monde et la corrélation avec les âges du développement psychologique. Enfin, il s’attarde sur l’évolution du fonctionnement du cerveau humain afin d’expliquer comment ce dernier fonctionne et son impact sur nos actions, nos comportements et notre manière d’être à la société. Pour finir, il évoque les 6 stades évolutifs de la prise de décision chez l’Être humain.

Les développement psychologiques

D’un point de vue psychologique, nous évoluons et grandissons tous de la même manière en nous focalisant sur nos besoins élémentaires (physiques et émotionnels), puis dépendant de nos succès, nous évoluons vers les besoins de croissance (mentaux et spirituels).

Notre capacité à maitriser les étapes supérieures du développement psychologiques est dépendant de notre capacité à parvenir à une stabilité interne (paix intérieur, amour de soi, estime de soi, confiance en soi) et un équilibre extérieur (comportements, …) aux étapes inférieures du développement.

Il y a 7 étapes dans le développement psychologiques : les trois premières étapes du développement psychologique sont focalisées sur la rencontre de nos besoins basiques. Les quatres dernières étapes concernent sur la réalisation des besoins de croissance.

Les 7 étapes du développement psychologiques

Le fonctionnement du cerveau

Nous, Êtres humains, maintenons notre stabilité interne en apprenant à maîtriser les besoins du développement psychologique que nous avons atteint et les étapes de développement que nous avons traversées. Il est tout à fait possible d’être sur plusieurs niveaux en parallèle. Nous y reviendrons dans le second article.

Le but principal de notre conscience est de maintenir notre stabilité interne et notre équilibre externe de différentes entités. Nous fonctionnons avec trois esprits (entités) : le corps, l’ego (le mental) et l’âme (le cœur, et pas que) :
– Lorsque notre corps est incapable de maintenir une stabilité interne, nous tombons malades, souffrons et mourons. Lorsque notre corps est capable de maintenir la stabilité interne et l’équilibre externe, nous nous sentons vitaux, en bonne santé et vivants. Cela s’appelle l’homéostasie.
– Lorsque notre ego est incapable de maintenir une stabilité interne, nous sommes bouleversés, anxieux ou stressés. Lorsque notre ego est capable de maintenir la stabilité interne et l’équilibre externe, nous nous sentons heureux et satisfaits. L’ego a trois besoins fondamentaux : se protéger ainsi que son corps, aimer et être aimé, et être reconnu par les autres pour ses dons et ses talents.
– Lorsque notre âme est incapable de maintenir une stabilité interne, nous devenons tristes, découragés ou déprimés. Lorsque notre âme est capable de maintenir la stabilité interne et l’équilibre externe, nous sentons que la vie a un sens et nous éprouvons un sentiment intérieur de joie et de paix.

Le cerveau humain, 3 structures complexes

Notre évolution est la capacité toujours croissante à traiter des informations de notre environnement afin de pouvoir maintenir ou améliorer notre stabilité interne et notre équilibre externe dans des cadres d’existence de plus en plus vastes et complexes.

Notre cerveau humain est composé de 3 structures complexes :
– Le cerveau reptilien (capable de réfléchir rapidement)
– Le cerveau limbique (capable de réfléchir rapidement et d’arrêter les réactions du cerveau reptilien)
– Le neo-cortex (seulement capable de penser lentement et d’arrêter les réactions du cerveau limbique).

L’évolution culturelle

L’évolution culturelle peut être considérée comme une spirale d’accommodement sans fin entre nos croyances et nos valeurs (visions du monde) en évolution et les problèmes d’existence que créent nos croyances et nos valeurs.

L’évolution des visions du monde peut interagir avec les étapes du développement psychologique pour soutenir ou inhiber l’émergence humaine.

La corrélation entre les étapes du développement psychologique et l’évolution des visions du monde n’est pas toujours directe :
– Parfois, un simple changement dans la vision du monde peut ouvrir la voie à plusieurs étapes de développement psychologique.
– Parfois, il faut de multiples changements de vision du monde pour faciliter une étape du développement psychologique accessible à tous.
– Bien qu’il y ait de multiples ethnies, le monde n’a vécu que 8 vues du monde.

La prise de décision

L’un des changements subtils mais les plus importants qui se produisent à mesure que nous franchissons les sept étapes du développement psychologique concerne la façon dont nous prenons des décisions :
– La prise de décision basée sur l’instinct est plus ou moins le domaine exclusif du cerveau reptilien et se retrouve chez toutes les créatures vivantes.
– La prise de décision subconsciente basée sur des croyances relève du domaine exclusif du cerveau limbique et se retrouve chez tous les mammifères.
– La prise de décision consciente, basée sur les croyances, est le domaine exclusif du néo-cortex et se retrouve sous sa forme la plus avancée chez les Êtres humains.

Les valeurs, le fondement majeur de notre évolution et du lien avec l’âme et l’Être

Les valeurs sont le système de guidage universel de l’âme. Elles nous permettent de nous mettre en action. Posons-nous les questions suivantes : qu’est-ce qui nous met fondamentalement en colère ? Que sommes-nous prêt à faire pour défendre ce qui est le plus important pour nous ? Toutes tes réponses mettent en exergue nos valeurs. Elles sont le fondement de notre âme et de ce qui nous met en action.

Bien que nous puissions faire l’expérience de l’intuition à tous les stades de notre développement, ce n’est que lorsque nous commençons à nous concentrer sur la satisfaction de nos besoins psychologiques supérieurs que nous pouvons compter sur son apparition dans notre vie.

L’inspiration est toujours très personnelle et directive. Nous la reconnaissons comme une pensée persistante qui ne disparaîtra pas. L’inspiration prend la forme de pensées ou de suggestions venant de notre âme et sur ce qu’elle notre invite à réaliser dans notre vie.


Conclusion de cette première étape du Time Traveler’s guide

Ne pas suivre son inspiration ou son âme mène à des conséquences, plus ou moins graves, en fonction du manque de conscience que nous pouvons avoir. En effet, cela peut nous mener à la dépression, au burn-out, … Nos conditionnements nous empêchent d’avoir accès à notre intuition et à notre âme car nous sommes focalisés sur la manière de répondre au mieux à ces conditionnements pour survivre. Alors que la Vie ce n’est finalement (ça parait simpliste, et pourtant …), qu’écouter son âme, son intuition et son inspiration.

Alors cette série d’articles, que je vous propose, vise à mieux voyager et à se reconnecter à votre essentiel, c’est-à-dire votre Être et je dirai même plus votre âme.

Références :
« Evolutionary coaching : a values-based approach to unleashing human potential », Richard Barrett, Lulu, 2024
Dans ce livre, de nombreuses références sont faites à Carl Gustav Jung.
J’ajoute aussi les 4 accords toltèques pour mieux comprendre la notion de conditionnement.
Enfin, une vidéo que j’adore sur les valeurs : « https://www.youtube.com/watch?v=OqInPOy50p4 »

Les neuf clés de la spiritualité Massaï

Inspiré du livre de Xavier Peron, « Tu ne peux pas presser la déesse en lui donnant un coup de coude ». J’ai rencontré les Maasaï lors d’un voyage au Kenya et j’ai pu échanger avec Xavier Peron. J’ai adoré cet état d’esprit. Je vous partage leur état d’esprit si enrichissant.

Première clé : Aingoru Enkitoo – « Recherche le Bon Ordre Intérieur »

Le monde, l’Univers, tout ce qui nous environne, mais aussi, vous, nous, moi, est sacré dans le sens où il s’agit d’un immense champ d’énergie, encore inexploré, qui permet à chacun d’entre nous de se construire dans son être, mais aussi de communier, de partager et d’être en relation avec l’ensemble de la Création. Être dans la justesse – dans ses mots, dans ses actions -, cela signifie pour les Maasaï être reliés à Enk’Aï, la Déesse, le champ supérieur d’énergie. Une posture qu’exprime l’expression « avoir le regard clair et la démarche alerte » : la clarté du regard signifie que la cohérence intérieure se voit à l’extérieur ; quant à la démarche alerte, elle témoigne d’un sentiment de légèreté et de sécurité dû à la certitude de          marcher sur son bon chemin. Troubles, conflits, agitations sont, en revanche, les signes que l’on est décentré et que l’on s’est éloigné de sa « mission ». Car pour les Maasaï, être en quête du bon ordre, c’est aussi chercher ce l’on est venu faire sur terre. 

Écouter les message de son corps, lorsque l’on fait un choix ou prend une décision est la première clé à mettre en pratique. Si ces messages sont justes, sous les émotions superficielles (appréhension, excitation), l’on doit ressentir une vague de calme, une sensation de paix intérieure. 

Deuxième clé : Ilmao – « Accepter la dualité »

Le terme « Maasaï » provient du mot ilmao (« les jumeaux »), qui exprime la croyance selon laquelle toutes les choses sont reliées à d’autres pour former des paires d’éléments complémentaires. Comme dans le Tao et sa figure du Yin et du Yang, les contraires existent, mais ils ne sont pas antagonistes. La dualité règne à l’extérieur (comme le jour et la nuit, la pluie et la sécheresse) mais aussi à l’intérieur de soi, où s’entrechoquent les élans altruistes et les désirs égoïstes, la peur et le courage, … Refuser cette dualité est, pour les Maasaï, le meilleur moyen de souffrir et d’être en conflit avec les autres. D’où la nécessaire acceptation de la dualité du monde et des êtres, une posture qui favorise la patience et la bienveillance. 

Il s’agit de mettre en adéquation ses mots et ses actes pour éviter les dissonances, les antagonismes, sources de déséquilibre personnel et relationnel. Actes et mots doivent être jumeaux. Aucune différence entre le penser, le dire, le faire chez les Maasaï, qui savent par expérience que cette cohérence est la garantie des relations saines et durables.

Troisième clé : Osina Kishon – « Accueillir la souffrance-don » 

Sans souffrance, pas d’éveil. C’est la conviction profonde des Maasaï, qui voient, dans les épreuves envoyées par Enk’Aï, l’opportunité de grandir. Un de leurs proverbes sacrés en témoigne : « La chair qui n’est pas douloureuse ne ressent rien ». Dans cette perspective, ils remercient la Déesse-Mère de placer l’épreuve-opportunité sur leur chemin. Leur rituel collectif consiste alors à « nouer son cœur » en faisant huit nœuds (représentant l’épreuve) sur une corde (le cœur), qu’ils vont dénouer (symbole de la résolution), montrant ainsi que, encore une fois, tout est dual et que l’on ne peut délier le problème qu’en le reconnaissant comme sien puis en affrontant la difficulté pour le résoudre. 

Il s’agit de procéder comme les Maasaï qui visualisent leurs émotions (peur, tristesse, colère, abattement, désir de vengeance, …) et les transportent vers leur cœur pour les brûler et les transformer en vive énergie, à la manière de l’alchimiste qui, dans son athanor, transforme le plomb en or.

Quatrième clé : Merrumoroyu énergie Nkaï tendakule – « Tu ne peux pas presser la Déeesse en lui donnant un coup de coude ».

La patience vient à bout de toutes les difficultés et permet surtout de comprendre Ce-Qui-Est. Pour cela, il ne faut pas être distrait ou faire des efforts, ce qui est la même chose. Pour comprendre ce qu’un interlocuteur nous dit, l’on ne peut pas en même temps écouter les conversations des autres : il faut lui accorder toute notre attention. La pensée de beaucoup de gens est devenue une distraction. Il devient donc extrêmement difficile pour eux de percevoir Ce-Qui-Est. Ils ne peuvent plus le comprendre, leur esprit étant bien trop préoccupé par le passé, le futur, fuyant dans toutes les directions, impatients. Or, sans cette compréhension, la vie n’a aucun sens. Elle n’est qu’une guerre permanente où la dualité, la douleur et la souffrance se perpétuent. L’on est réduit ne plus la regarder qu’à travers les lunettes des préjugés et d’identifications. Être conscient de Ce-Qui-Est nous révèle au contraire les profondeurs de la Vie dans lesquelles se trouvent la joie, le bonheur et la seule Réalité. Méditer, faire silence, amène à ressentir au plus intime de soi Ce-Qui-Est, et grâce à une pratique quotidienne de quelques minutes, l’on n’a plus jamais d’effort à faire pour le retrouver. 

Cinquième clé : Melang’i inkirragat – « Tu ne peux passer au-dessus de ce qui t’est destiné »

Nous sommes tous déterminés par un destin qui nous est propre, mais qui est toujours dépendant de la Déesse Enk’Aï, raison pour laquelle il faut pardonner. Selon les Maasaï, le refus de pardonner est du pur orgueil. La seule attitude à adopter, si l’on aspire au bonheur, est d’avoir la certitude reconnaissante pour tout ce qui arrive. Apprendre à être dans la gratitude à chaque instant, apprendre à remercier l’Univers, Enk’Aï, dès le réveil, à remercier le Grand Tout. Ce faisant, très vite, l’on prend conscience que ce l’on avait pris pour une frustration au moment où on le vivait, n’était qu’un moyen pour s’écarter d’une voie pleine de dangers ; et que, inversement, ce l’on avait tenu pour une circonstance favorable s’était révélée être une impasse. 

Faire de plus en plus confiance à la Vie pour se « centrer » et préciser à son attention ses désirs les plus secrets sont les fruits de cette cinquième clé. 

Sixième clé : Olotuno – « Être le planteur de son jardin intérieur »

A la posture du constructeur, les Maasaï préfèrent celle du « planteur ». Alors que le premier se concentre uniquement sur la réalisation de l’objectif qu’il s’est fixé, la construction, le second « plante » son arbre, le soigne, mais accepte de faire avec ce qui lui échappe (le rythme de la croissance, les aléas climatiques). Concrètement, même si les Maasaï sont de purs pasteurs et non pas des agriculteurs, « être planteur », selon eux, c’est se mettre en phase avec le moment présent et se maintenir dans un état entre vigilance et confiance, volonté et humilité. Cette souplesse est facteur de sérénité, de patience et prémunit contre la colère et la déception. 

Comme pour tout Maasaï accompli, l’idée est de découvrir en son être intime le point central autour duquel mobiliser toutes les forces profondes enracinées, de se libérer du poids de l’indécision et d’entrer dans le monde réel, celui que l’on porte à l’intérieur et non à l’extérieur. 

Septième clé : Mme Neijia – « Ne pas être d’accord de ne pas vivre en accord »

Il s’agit de mettre en acte le fait de ne plus être en accord, seule façon de pouvoir entrer dans son corps une fois pour toutes et dans sa densité. Savoir dire non à ce qui nous entrave. Chez les Maasaï, rien ne peut plus désormais être ajouté ni retranché à sa propre décision. Selon eux toujours, il est vain de gaspiller son temps à cogiter et à ruminer, ce qui épuise physiquement et psychiquement. En effet, se sentir prisonnier d’une situation que l’on réprouve ne nous permet plus d’entrer dans le monde réel qui est en soi. Il ne peut alors demeurer qu’une grande souffrance, un grand fardeau. 

Apprendre à se poser, à respirer, à ne rien faire ; détendre son corps, diminuer l’excitation, l’agitation mentale ; confiance, décision, équilibre, bien-être, telles sont les devises Maasaï du rayonnement. 

Huitième clé – Anoto – « Être en plein accord avec sa réussite »

Être en plein accord avec sa réussite annonce un grand épanouissement et une récolte féconde. Il s’agit ici d’un grand principe de vie chez les Maasaï. Lorsque la réussite est déjà là, qu’elle saute aux yeux et qu’elle frappe à sa porte, l’on n’a plus d’autre choix que de l’accepter. Elle a pour signe avant-coureur un grand essoufflement. Rien que de très normal en somme, car il s’agit d’une cycle naturel qui n’est dû ni à un abus ni à une cause psychologique. C’est au contraire une fatigue qui résulte de son labeur et qui annonce une abondance illimitée. La refuser reviendrait à s’infliger la pire des malédictions car il est impossible de dire non à la vie. Impossible par conséquent de refuser sa propre réussite, sauf à consentir à que sous-entend le proverbe Maasaï « Ake earr oltungani olosek lenye, l’homme se laisse toujours piéger par lui-même ». 

Avoir la foi en un authentique engagement, se brancher sur ce l’on est vraiment, ne pas laisser le mental remplacer son cœur et s’imaginer qu’en ne goûtant pas à la coupe de la réussite on évitera de souffrir une fois qu’elle sera vide, sont la conclusion de la huitième clé. 

Neuvième clé – Ore olonoto Enkitoo supat nenoto olpusii ogol enkinyianga – « Celui qui est heureux en couple est plus riche que celui qui possède une pierre précieuse »

Chez les Maasaï, l’éveil à la force de l’Amour correspond à l’éveil de l’Homme. Ils l’appellent Enyorrata. Chez eux, quand ils donnent librement de l’amour, ils se donnent tout entiers, ils sont vrais avec eux-mêmes, ils ne trichent pas, ils ne comptent pas. L’Amour et la Vértité sont une seule et même chose, au point qu’ils disent : Ore olonoto Enkitoo supat nenoto olpusii ogol enkinyianga – Celui qui est heureux en couple est plus riche que celui qui possède une pierre précieuse. 

Il s’agit donc de choisir avec clarté la personne avec laquelle l’on pressent le bonheur d’être en couple et, le jour venu, de s’abandonner à cette personne. De la même façon que le ciel donne le liquide amniotique à la terre ; que le soleil donne sa lumière aux arbres ; que les arbres donnent leurs fruits aux oiseaux, aux girafes et aux éléphants ; que ceux-ci disséminent les graines qui s’offrent à la terre : et que la terre gorgée de liquide amniotique fait germer la vie, l’on renferme son propre cercle avec une grande confiance, sa vie devant soi, toute sa vie. 

Alors, le monde évolue, que faisons-nous ?

« Le monde est en pleine bifurcation, de nombreuses ruptures sont en cours, qu’est-ce qui nous arrive ? ». Ce sont par ces termes que Marc HALEVY, physicien et philosophe français, débute ses conférences. Pendant plusieurs années, il a étudié l’évolution du monde avec différentes scientifiques et historiens pour aboutir aux conclusions suivantes.

Le monde est en bifurcation avec des ruptures importantes

Nous vivons actuellement une bifurcation. Celle-ce se produit tous les 550 ans environ et la dernière s’est produite au moment de la Renaissance. Il y en a eu plusieurs auparavant : l’invasion des cités grecques, la chute de l’empire romain et encore la fin de la féodalité. Cette bifurcation est tout simplement un changement de paradigme, c’est-à-dire que les modèles existants du monde évoluent entraînant des ruptures importantes. En d’autres termes, comme l’explique Marc HALEVY, une courbe est en train de décliner et une autre est en train de croître, entraînant donc les ruptures suivantes.

Rupture écologique

Passage d’une logique d’abondance à une logique de pénurie.3 pénuries majeures : Pénurie d’eau douce, pénurie des terres arables et pénurie des énergies fossiles (pétrole) et des métaux et terres rares (utiles pour l’électronique et qui sont l’enjeu de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis).
Bifurcation socio économique sur la rupture écologique : La richesse des ressources :
– Passage de l’abondance à la pénurie 
– La frugalité (contre l’épuisement)
Description de cette bifurcation : La frugalité ce sont les 3M « Moins mais mieux » à décliner avec tous les verbes d’actions possibles : travailler, consommer, communiquer, recruter, … (exemple : recevoir 400 mails dans la journée alors qu’en 5 tout peut-être dit)

Rupture technologique

Passage des technologies mécaniques aux technologies numériques : L’intervention de l’ordinateur et des connexions internet ont bouleversé notre mode de fonctionnement ayant pour impact la 3° révolution informationnelle, avec le passage du papier au numérique entraînant des configurations mentales complètement différentes, ex ; les enfants apprendront plus sur un écran ayant pour impact la non utilisation d’une partie de leur cerveau
Bifurcation socio économique sur la rupture technologique : La nature des activités:
– Passage du mécanique au numérique
– Intellectualité (contre la déculturation)
Description de cette bifurcation : L’utilisation de la technologies est utile avec les robots actuellement fabriqués en Europe et au Moyen-Orient. La technologie est nécessaire sous condition qu’elle soit au service de l’Homme et pas l’inverse, afin de rester maître de nos pensées et notre langage

Rupture organique

Passage de modèles hiérarchiques aux modèles complexes : : Un manager aujourd’hui prend 22 fois plus de décisions que son prédécesseur du début du XIX° siècle. Le système pyramidal arrive à son terme car il ne permet pas de gérer la complexité des acteurs et des organisations. L’approche pyramidale est un modèle où les intervenants sont minimums (ex : nos institutions). Cette approche devient obsolète (ex : les résultats des élections montrant bien un désintérêt majeur pour le choix de nos représentants si nous cumulons abstentions et vote blanc, les voix exprimées représentent moins de 50 % des électeurs). L’approche réticulaire ou le réseau est un modèle où les intervenants sont multiples et où il est plus facile d’obtenir de l’information (ex : internet)
Bifurcation socio économique sur la rupture organique : La pertinence des organisations :
– Passage du pyramidal au réseau
– Organicité (contre la sclérose)
Description de cette bifurcation : La société hiérarchisée passe à une communauté de vie organique où les intervenants sont multiples et variées, plutôt que de rester figée, c’est le passage d’une organisation figée à une organisation vivante

Rupture économique

Passage d’une économie de masse et du prix à une économie d’intelligence et de valeur : Le modèle de l’économie globale, c’est le modèle des Etats-Unis, avec un point fondamental : pour exister, il faut être gros, en vendant plus et en baissant au maximum les prix. Deux schémas de pensées sont en lien avec ce modèle : le taylorisme et le fordisme. Ces approches deviennent désuetes, les clients recherchant autre chose car elles entraînent une baisse de la qualité. Il est alors nécessaire de mettre en avant la valeur d’usage (ex : Airbnb, Blablacar, …) 
Bifurcation socio économique sur la rupture économique : L’exigence des mondes :
– Passage du prix à la valeur
– Virtuosité (contre la facilité)
Description de cette bifurcation : La virtuosité consiste à développer sa virutosité personnelle et celle de son entreprise (les femmes et les hommes, leurs compétences, leur savoir, …). Individuellement, c’est développer ses talents et l’excellence dans son métier (ex : le luthier qui prend du temps pour restaurer un violon). La virtuosité c’est également faire avec aisance des choses difficiles que d’autres ont incapables de faire, le contraire de la facilité. Les choses qui ont de la valeur sont difficiles à faire. La facilité, c’est se battre sur le prix, oser la difficulté c’est développer la virtuosité.

Rupture philosophique

Passage du paradigme du « progrès par la libération » au paradigme « jouissance de la vie et joie de vivre » : Dans le passé, il était nécessaire de réussir dans la vie, en ayant de l’argent, de la reconnaissance sociale, … Le paradigme évolue
Bifurcation socio-économique de la rupture philosophique : La puissance de son projet :
– Le passage de progrès au bien-vivre
– La spiritualité (contre la barbarie)
Description de cette bifurcation : L’un des premiers points est de re-donner du sens dans les actions et ce que nous faisons. C’est rajouter de la spiritualité (et non de la religion) , c’est un ensemble de toutes les démarches humaines pour donner du sens. C’est donner une bonne raison de le faire, devenir un paysan du bon sens. C’est répondre à la question : pourquoi faire ? plutôt que comment faire ? C’est s’engager dans une aventure de vie que nous voulons.

Et maintenant, que vais-je faire ? Ou plutôt que pouvons-nous faire ?

Maintenant que le cadre est posé, concrètement quels signaux avons-nous de cette bifurcation :

  • La première concerne les institutions qui nous gouvernent quelque soit le pays : elles existent depuis la renaissance (dernière bifurcation), sont-elles toujours efficaces et opérantes ? L’hypothèse qu’elles doivent changer se manifestent par le désintérêt grandissant des électeurs par exemple (en France, plus de 50% de la population ne vote pas si l’abstention et les votes blancs sont comptabilisés). Les institutions génèrent plus de frustrations avec la mise en place de règles et de lois qui limitent la liberté individuelle et collective et qui servent à maintenir un système à bout de souffle. Par ces constats, je ne critique pas le fondement de la société, de la démocratie, je souhaite juste montrer que l’organisation ou encore le sens donné à nos institutions n’a plus de sens justement. Est-ce que l’Europe est un espace économique fédéré en capacité de jouer un rôle face à la Chine, la Russie ou les USA ? Le rêve européen existe-t-il encore, loin d’une bureaucratie ? Est-ce qu’il ne serait pas temps pur l’Europe de bifurquer ?
  • Le second signal concerne le travail en général. De nombreuses disparités existent mais globalement, le burn-out et le bore-out sont les conséquences d’un travail ayant perdu du sens. La cohabitation des générations semble être une problématique pour certains alors qu’elle est un véritable trésor pour les entreprises. La financiarisation à outrance de l’économie est également un des facteurs de perte de sens dans l’entreprise … La robotisation fait peur, elle est pourtant un fantastique levier pour faciliter le travail, le monde n’est juste pas prêt à cela.
  • Le troisième est cette volonté de réformer sans réellement apporter une solution concrète, pour preuve la énième réforme du brevet. Le désespoir des enseignants est compréhensible, ils ont compris qu’il était nécessaire de modifier la manière d’apprendre et les connaissances à divulguer mais ils sont bien seuls dans leur quotidien. Ce n’est pas en mettant des iPad à disposition que la bifurcation technologique va se faire.

Il y a des signaux d’espoir avec des volontés de changement et des réussites. J’en veux pour preuve la fantastique aventure d’En Marche qui a su complètement bouleverser l’échiquier politique en France. Je pense également à la fondation Solar Impulse qui labellisé des projets utilisant les énergies renouvelables, … 

Bref, cette bifurcation est en marche et nous avons là une réelle opportunité de faire les choses en grand, de changer le monde en commençant par se changer soi, en changeant nos schémas mentaux, nos croyances, nos certitudes, … Cela nécessite pour nous de désapprendre ce que nous avons appris. Certains nous ont montré la voix : Nelson Mandela, Gandhi, Martin Luther King, le Dalaï Lama mais aussi des grands théoriciens des organisations : Peter Senge, Hal Gregersen, Grégory Batteson, l’école de Palo Alto, Daniel Goleman et Paul Ekman, …

C’est une réelle aventure pour notre, humanité, elle est comparable à la découverte des amériques, … A nous d’en faire une réelle opportunité de changement pour les générations actuelles et futures. A nous « de faire étinceler notre lumière, pour permettre aux autres d’en faire autant », Nelson Mandela

Voir les vidéos de Marc Halevy sur Youtube pour plus d’informations.

Comment développer son leadership grâce à l’intelligence émotionnelle ?

Les émotions font partie de notre quotidien. Parfois, nous ne comprenons pas d’où elles proviennent, comment elles se déclenchent. Parfois, elles nous procurent d’intenses joies et d’autres fois elles nous pénalisent et nous perturbent. Pour avancer, développer son intelligence émotionnelle est essentielle.

C’est pourquoi je vous invite à participer à la conférence « Développer son leadership grâce à l’intelligence émotionnelle », co-organisée avec le Kiwanis Lyon Confluence au profit de l’association Caméléon. Issue d’un programme développé par Google ‘Search Inside Yourself’ et d’expériences où les émotions ont été primordiales, je vous propose quelques outils pour comprendre vos émotions et les accepter.

Pour vous inscrire, c’est ici.

Comment le coaching peut favoriser l’intelligence émotionnelle, individuellement et collectivement ?

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Certains sont dotés d’une intelligence émotionnelle forte, d’autres l’assimilent au fur et à mesure des expériences individuelles en collectives. L’intelligence émotionnelle ne s’apprend pas, elle se vit à travers les différents challenges que nous apportent la vie. L’intelligence émotionnelle a été popularisée par de nombreux référents du domaine : Daniel Goleman, Paul Eckman, Richard Davidson, Antoine Luntz, … A la base, ce sont les expériences qui ont permis de comprendre que l’intelligence émotionnelle nécessite de se comprendre soi, de comprendre les autres et de mieux interagir avec le monde. Un article de Daniel Goleman dans le Harvard Business Review évoque d’ailleurs ses trois composants :

  • La focalisation sur soi-même
  • La focalisation sur les autres
  • La focalisation sur l’extérieur

Se focaliser sur soi et sur les autres aide les leaders à développer leur intelligence émotionnelle. Se focaliser sur l’extérieur peut améliorer leur capacité à imaginer des stratégies, à innover et à gérer des entreprises.

Au niveau collectif, les bénéfices de l’intelligence émotionnelle sont multiples : coopération, co-création, co-responsabilité, … Les dimensions de l’intelligence émotionnelle sont multiples dans une approche collective :

  • La conscience de soi, habileté à bien reconnaître ses émotions
  • La conscience des autres, capacité à reconnaître et à comprendre les émotions d’autrui
  • La gestion de soi, capacité à bien gérer (accueillir) ses émotions
  • La gestion des relations, capacité à influencer et à bien gérer les interactions sociales

L’intelligence émotionnelle est nécessaire car nous sommes chaque jour sollicités pour travailler collectivement de par l’interdépendance des tâches, des emplois … De fait notre succès dépend notamment et pas uniquement des autres. Comme au niveau individuel l’intelligence émotionnelle, au niveau collectif, se vit par l’expérience, dès lors que le groupe se dote d’un mode de gestion des dynamiques émotionnelles avec des bénéfices multiples : meilleure qualité des relations, fluidité dans l’échange d’informations, décisions collectives plus judicieuses et réductions des conflits. La confiance générée par ses équipes favorise également la collaboration et la créativité.

Et le coaching ?

Le coaching permet de travailler sur la prise de conscience des fonctionnements du groupe en mettant en avant les relations, les interdépendances entre les personnes et le système à travers différents exercices permettant de comprendre le fonctionnement de l’individu dans le collectif et le fonctionnement du collectif avec les individus. Beaucoup de surprises émergent du coaching permettant de faire évoluer une organisation et les êtres humains au sein d’une organisation pour améliorer le fonctionnement collectif.


« Devenez un leader attentif » – Daniel GOLEMAN, HBR

« Votre équipe est-elle dotée d’une intelligence émotionnelle forte ? » – Jean-François BERTHOLET et Marie-Claude GAUDET, Revue Gestion

Comment les grandes équipes réussissent ?

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Interloqué par la réussite de grandes équipes (All Blacks, Les Experts, la Seleçao, …) en sport et de grandes entreprises (Louis Vuitton, Apple), les questionnements sur la manière dont elles réussissent sont nombreuses. De nombreux chercheurs se sont penchés sur le sujet et proposent plusieurs démarches. Deux sont l’objet du présent article.

Daniel GOLEMAN, l’intelligence émotionnelle

Cet ex-journaliste du New York Times s’est interrogé sur la réussite des grandes équipes sportives. Après de nombreuses recherches et des immersions dans les équipes, il a déduit l’importance de la gestion des émotions (au niveau individuel et collectif) et le développement de l’empathie pour expliquer la réussite des équipes. En effet, pour travailler ensemble, il est nécessaire de connaître ses émotions (sujet en cours de vulgarisation grâce aux travaux des neurosciences et les connaissances avancées sur le cerveau). En connaissant ses émotions et en sachant les gérer, il est alors plus facile de travailler en communauté. De plus, il est également envisageable d’écouter les autres en développant son empathie. L’empathie est l’écoute des autres et des émotions des autres sans répondre aux réactions. Pour faire simple, quelqu’un vous fait par de sa colère, vous avez 2 choix : répondre par la colère ou écouter la personne et la comprendre et demander pourquoi la situation en est arrivée là.

Un autre exemple assez stupéfiant est la comparaison des attitudes des

serveurs dans les restaurants en France et en Italie. En France, très souvent, le serveur est antipathique alors qu’en Italie, le serveur est prêt à vous écouter et à répondre à toutes vos attentes. Voilà un exemple intéressant de la gestion des émotions.

Et alors dans les grandes équipes, comment cela fonctionne, surtout lorsque les individualités sont complexes à gérer ? Le coach doit être en mesure de faire comprendre à tous que le résultat est le plus important et qu’il est inutile de laisser place à ses émotions, ces dernières pouvant faire perdre une équipe. Qui se souvient du coup de tête de Zidane sur Materazzi ?

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Patrick LENCIONI, les 5 dysfonctionnements d’une équipe

Dans une fable pour les dirigeants, Patrick LENCIONI explique pourquoi les équipes ne fonctionnent pas et comment y remédier. Il évoque 5 dysfonctionnements majeurs d’une équipe :

  • 1° niveau : manque de confiance
  • 2° niveau : peur de la confrontation
  • 3° niveau : absence d’engagement
  • 4° niveau : évitement de la responsabilisation
  • 5° niveau : inattention portée aux résultats

La première dysfonction est le manque de confiance entre les membres de l’équipe. Fondamentalement, cette attitude découle du fait qu’ils sont peu disposés à montrer leur vulnérabilité aux autres. Les membres de l’équipe qui refusent d’admettre leurs erreurs et leurs points faibles rendent impossible l’établissement des fondements sur lesquels s’appuie la confiance

Cette incapacité à établir un climat de confiance est dommageable parce qu’elle ouvre la voie à la deuxième dysfonction : la peur de la confrontation. Les équipes où ne règne pas la confiance sont incapables de débattre de leurs idées ouvertement et passionnément. Elles ont des discussions voilées et émettent des commentaires qui n’engagent en rien.

L’absence saine de confrontation constitue un problème parce qu’elle engendre la troisième dysfonction d’une équipe : l’absence d’engagement. Comme ils n’ont pas fait connaître leurs opinions dans le cadre de débats ouverts et passionnés, les membres de l’équipe arrivent rarement à s’entendre et à s’engager envers des décisions, même si cela leur arrive de feindre un accord mutuel pendant leurs réunions.

A cause de cette absence de véritable engagement et d’entente, les membres de l’équipe développent une attitude qui se traduit par un évitement de la responsabilisation, la quatrième dysfonction. Sans s’engager à mettre en oeuvre un plan d’action précis, même les personnes les plus résolues et les plus dynamiques hésitent souvent à reprocher à leurs pairs des gestes et des comportements qui leur paraissent improductifs et qui pourraient nuire à l’équipe.

Cette incapacité à se tenir mutuellement responsables crée un environnement propice à l’apparition d’une cinquième dysfonction. L’inattention portée aux résultats se manifeste lorsque les membres de l’équipe font passer leurs besoins individuels (tels que l’égo, leur plan de carrière, ou la reconnaissance personnelle), ou même les besoins de leurs services respectifs, avant les buts collectifs de l’équipe.

Pour mieux comprendre le modèle, il est possible de le voir de la manière positive et d’imaginer comment les membres d’une équipe réellement homogène se comportent :

  • ils se font mutuellement confiance
  • ils débattent ouvertement de leurs idées
  • ils s’engagent à mettre en oeuvre leurs décisions et leurs plans d’action.
  • ils tiennent mutuellement responsable de la mise en œuvre de ces plans.
  • ils se concentrent sur l’atteinte des résultats collectifs.

En quelques sortes, la théorie est simple et la pratique plus complexe. Cependant, ces quelques clés permettent de mieux comprendre comment fonctionnent les équipes qui réussissent.

Daniel GOLEMAN, « L’intelligence émotionnelle », J'ai lu, 2014
Patrick LENCIONO, « Optimisez votre équipe », Un monde différent, 2005

2+0+1+8 = 11 mantras pour s’envoler

Bouddha

Pour débuter cette nouvelle année, je vous souhaite d′appliquer ces 11 mantras issus d′expériences vécues.

  1. Diffusons l′amour bienveillant, ce sentiment universel fondé sur l′ardent désir du bonheur de tous les êtres, sans exception aucune.
  2. Donnons du sens en participant à un projet transcendant au service de l′intérêt général.
  3. Développons l′empathie, la compassion et la bonté, pour être en lien avec l′humanité et connecter à la nature.
  4. Ecoutons notre tête, notre cœur et notre corps. La tête nous permet de réfléchir et de donner du sens pour comprendre l′environnement et ses problématiques. Le cœur permet de ressentir et émettre les ondes positives et négatives qui sont capables d’influencer. Le corps permet de réaliser ses envies, ses projets et ainsi apporter une contribution au monde.
  5. Connaissons nos émotions et reconnaissons les émotions des autres, pour être en lien les uns envers les autres et pouvoir mener des projets d’envergure. Avant tout et pour faire simple, cultivons la joie plutôt que la colère, la tristesse ou le dégoût et surtout arrêtons de jouer à nous faire peur.
  6. Sortons du cadre ou lâchons du lest, en sachant aller au delà de nos peurs, de nos certitudes, de nos croyances et de l′incertitude. En challengeant le statut quo, nous sommes en capacité de créer de nouvelles idées et d′expérimenter des solutions innovantes.
  7. Œuvrons chaque jour ensemble pour un monde meilleur en initiant le changement par nous-mêmes et en incarnant le changement que nous voulons pour le monde. Vivons des aventures humaines intenses en participant à des projets ayant une forte contribution au monde.
  8. Voyageons encore plus pour découvrir ce qui nous lie à l’humanité
  9. Soyons ambitieux avec une forte humilité pour réussir les projets.
  10. Connectons-nous à nos ressources intérieures pour être des acteurs de nos vies.
  11. Envolons-nous car « Life and love are in the air ». Issu du tableau de David KRACOV, « Love is in the air », la vie et l′amour sont en l’air, à nous de nous envoler pour les atteindre.

Excellente année 2018 !!!

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